Samedi ont eu lieu les obsèques de Jean Courtial, décédé à l’âge de 81 ans.
Celles ci ont eu lieu en présence du drapeau de la FNACA et le cercueil était porté par les pompiers de Coucouron. En effet, Jean était ancien d’Algérie et pompier pendant 28 ans. Jean n’a jamais quitté Coucouron sauf 28 mois en Algérie.
Marié depuis 59 ans avec Eva Borrely, une Coucouronnaise, et leur union a donné naissance à 4 enfants suivis par les petits enfants, tous attachés au berceau familial.
Naturellement, il a repris la ferme familiale et il était fier que Pascal puis Alex continuent ton œuvre. D’ailleurs, il leur a donné avec joie un coup de main tant qu’il l’a pu.
En fin de cérémonie, le Capitaine Roussel a rendu hommage au pompier.
Puis Jacques Genest, Maire, a rendu hommage à l’élu municipal de 1965 à 2019.
Voici quelques extraits de son intervention :
« Mais ton rôle le plus actif fut ton investissement comme élu municipal avec l’équipe Bonhomme. Tu as tout de suite compris qu’il fallait aller de l’avant pour que Coucouron se développe et sorte de sa léthargie. Avec ton soutien sans faille à la politique de développement menée par Joseph Bonhomme, tu as participé activement au renouveau de ta commune de naissance. Elu de 1965 à 1989, tu as quitté la fonction, en 1989, année de mon entrée au conseil municipal. Mais en tant que Percepteur j’avais pu apprécier, en particulier lors du vote des budgets, ton envie de voir Coucouron aller de l’avant. Ton mérite, comme celui de Pascal, était ton franc parler ce qui est, pour moi, une très grande qualité.
En 1995, Pascal t’a succédé dans le même esprit de l’intérêt collectif. Premier adjoint, il a été maire pendant 3 ans. Jean, tu peux être fier de ton fils. Il suit le même chemin que toi. La continuité et la fidélité sont des qualités reconnues de ta famille.
J’appréciai ton bon sens paysan et ton goût de la vie et de la convivialité.
J’aimais m’arrêter chez toi, boire le café servi avec gentillesse par Eva et surtout discuter de Coucouron d’avant, d’aujourd’hui et de demain. Tu étais un visionnaire.
Les Coucouronnaises et les coucouronnais te remercient pour ton action et s’inclinent respectueusement devant toi, Jean. Avec ta disparition, c’est une page de l’histoire de Coucouron qui se tourne. »