Je tiens à préciser la position nationale des maires ruraux, approuvée par une large majorité des maires ruraux ardéchois, qui est de reporter à la rentrée 2014 la mis en place de la réforme des rythmes scolaires.
Celle-ci par des raisons techniques et financières :
- Le temps périscolaire, mis à la charge des communes (3/4 h à 1h par jour) n’est pas de la garderie mais des activités avec des intervenants diplômés. Dans le monde rural, il est très difficile sinon impossible d’en recruter. En plus, la période de mise en place est beaucoup trop courte,
- Le coût financier est très lourd pour les petites communes au moment où les charges des communes augmentent (relèvement des charges sociales, application de normes inadaptées, suppression du jour de carence, …) et que les recettes vont diminuer (baisse des dotations de l’Etat, suppression annoncée des droits de mutations, législation de l’urbanisme qui freine la construction,…).
Nous assistons au changement dans la continuité : l’Etat décide et les collectivités paien. Que l’Etat commence à montrer l’exemple en baissant son train de vie dans les ministères et autres organismes centraux.
Jacques Genest, président de l’association des maires ruraux d’Ardèche
